Le programme Watty, quand consommation d’énergie rime avec pédagogie

Forte de son implication en matière d’éco-citoyenneté, la commune renouvelle cette année le projet Watty à l’école, qui engage une majorité des établissements scolaires maternels et élémentaires laurentins à réduire leur dépense d’électricité pendant la période des vacances, du 8 au 24 avril 2017. Véritable instigatrice du programme à Saint-Laurent-du-Var, Alexandra Lopez, chargée de mission éco-citoyenne, intervient deux à trois fois auprès des élèves et du personnel des écoles avant leur départ en vacances. L’objectif est de pouvoir obtenir une consommation inférieure à celle relevée l’année dernière, soit moins de 768 kWh.

La mesure vise à accompagner et à sensibiliser en priorité les plus jeunes en les intégrant au sein d’ateliers pédagogiques, en sollicitant leur créativité au service de la performance énergétique. Si les dessins sont légion, d’autres œuvres sont créées, telles que les dioramas, boîtes à chaussures qui reproduisent l’intérieur d’habitations. Au-delà de ces activités, il s’agit d’encourager les équipes scolaires à adopter les gestes simples mais néanmoins essentiels pour économiser l’énergie, en commençant par débrancher les appareils de fonction : vidéoprojecteurs, bases d’ordinateur, réfrigérateurs.

Pour Alexandra Lopez et Cécile Vasseur, coordinatrice du programme sur l’ensemble du département, des efforts supplémentaires sont à relever cette année.

« Une soixantaine de classes participent. Les écoles maternelles s’impliquent de plus en plus et de nouveaux réflexes apparaissent. Certains parents d’élèves nous signalent même qu’ils sont mis en garde par leurs enfants une fois rentrés à la maison. Leur jeune âge est un paramètre important, ils jouent en quelque sorte le rôle d’ambassadeurs ».

Françoise Benne, adjointe en charge de la petite enfance et de la jeunesse, qui s’est rendue sur place et notamment à l’école de la Gare, souligne en ce sens l’engagement pris par la municipalité.

« Il y a une volonté forte de faire des économies sur tous les secteurs. La consommation d’énergie se vérifie aussi par exemple au niveau des cuisines, où s’effectue une réelle lutte contre le gaspillage. Dans le cadre du projet des Iscles, il est aussi prévu d’ici quelques années d’alimenter les cuisines à partir de produits, fruits et légumes, cultivés sur le sol laurentin ».