Nouvel armement : la sécurité monte d’un cran à Saint-Laurent-du-Var

Les balles ont fusé au Tir Club Stade Laurentin et pour cause, une séance de tir y était organisée afin de présenter le nouvel armement de la police municipale, des pistolets semi-automatiques de calibre 9 mm à la place des revolvers à barillet 6 coups. Casque sur les oreilles et lunettes de protection sur le nez, l’entraînement pouvait commencer, sous les conseils avisés des 4 moniteurs présents et formés aux armes semi-automatiques, Fréderic Durini, Stéphane Perron, Laurent Gatet et Lionel Lucattini.  

Joseph Segura, maire de Saint-Laurent-du-Var, ainsi que certains de ses élus et conseillers municipaux, ont pris part à l’exercice avec beaucoup d’entrain. Après utilisation des deux armes, l’ancienne et la nouvelle, le constat est sans appel. Tour d’horizon des réactions.

« On voit vraiment la différence avec la nouvelle arme, la sensibilité n’est pas la même. Il y a un gain non seulement de précision, de confort aussi dans le maniement, et surtout un répondant plus important » explique Monsieur le Maire.

 « La difficulté avec le revolver, c’est qu’il y a deux positions à adopter. Avec la nouvelle arme, la visée est plus précise » souligne Mary-Claude Bauzit, adjointe aux affaires sociales.

 « Quand on sait que cette nouvelle arme dispose de 19 cartouches par chargeur, au lieu de 6 par rapport au revolver, on se sent beaucoup plus en sécurité et les agents aussi par la même occasion » assure Florence Espanol, conseillère municipale.

« Pour avoir fait le service militaire, je ne me suis pas senti dépaysé mais le pistolet est plus souple, plus facile d’usage que le revolver » raconte Marcel Vaïani, conseiller municipal.

Le pistolet semi-automatique a donc fait l’unanimité. Plus performant, ergonomique et doté de plusieurs sécurités, dont une et pas des moindres, le type de cartouches utilisées. « Elles sont dites « expansives » ou « à tête creuse », elles ne traversent pas le corps de la cible et ne causent ainsi aucun dommage collatéral. Depuis les attentats de Paris en 2015, elles sont devenues indispensables pour ne pas blesser les civils, parfois au milieu des terroristes » conclue Olivier Cases, chef de la police municipale.