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Prise d’un nouvel arrêté dans la lutte contre les chenilles processionnaires

Forte de son implication dans l’éradication de la processionnaire du pin, la municipalité vient de prendre un nouvel arrêté pour redoubler son action de sensibilisation auprès des laurentins. Cette mesure incite plus fermement les propriétaires ou locataires de biens immobiliers à surveiller la présence éventuelle du nuisible dans leurs végétaux et à procéder le cas échéant à sa neutralisation, de façon à éviter toute prolifération. En cas de non-application des prescriptions du présent arrêté, une verbalisation sera effectuée par l’autorité judiciaire responsable pour pénaliser le ou les contrevenants.

Danielle Hebert, en charge des travaux et aménagements de la commune, insiste sur la dangerosité du parasite.

 

« La processionnaire du pin représente non seulement un risque sanitaire pour la biodiversité mais également pour les humains et les animaux. Les enfants sont particulièrement exposés. Cet arrêté va permettre de responsabiliser davantage les habitants et d’intervenir plus spécifiquement sur l’espace privatif ».

 

Jean-Louis Dessus, chef du service des « Espaces Verts », et ses agents ont ainsi adopté différentes méthodes pour agir efficacement, dans les parcs et les jardins mais aussi dans les crèches et les écoles de la Ville, contre la processionnaire du pin. Citons en premier lieu l'installation de pièges à phéromones sexuelles, qui représentent un coût annuel de 690 euros, utiles pour entraver la reproduction des chenilles entre mi-juin et mi-août, et d'éco-pièges, qui occasionnent un coût annuel de 1750 euros et servent à la capture du nuisible. En outre, des nichoirs à mésanges ont été posés de façon stratégique, l’oiseau ingérant près d’une quarantaine de chenilles en une seule journée.

D’autres solutions sont à considérer, à savoir la « lutte mécanique », qui consiste à incinérer les cocons après les avoir retiré manuellement avec l’équipement nécessaire (gants, masques, lunettes, manches longues). Une pratique à favoriser avant la mi-octobre selon les variations du climat, quand les nids élaborés par les chenilles sont visibles et encore peu importants ou urticants. Il est également conseillé de s'en remettre à la « lutte biologique », en opérant entre mi-septembre et mi-novembre un traitement annuel préventif sur les végétaux susceptibles d’être colonisés.

Des recours qui trouvent, grâce à la prise de cet arrêté, un nouvel écho auprès des laurentins, désormais au fait des responsabilités qui leur incombent et des moyens d’action à leur disposition face à la menace.

  • Titre: Prise d’un nouvel arrêté dans la lutte contre les chenilles processionnaires
  • Date de publication: 28 mar. 2017
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