Rencontre avec Charlotte Libeau et Mikaël Chalopin, auteurs du spectacle « Sur le fil »

C’est au théâtre Georges Brassens que le public a pu assister à la première du spectacle « Sur le fil », proposée par la compagnie Kid’Am et entièrement créée par deux jeunes artistes, Charlotte Libeau et Mikaël Chalopin. Les spectateurs ont eu l’occasion d’échanger avec eux après la représentation, et nous en avons profité pour leur poser quelques questions.

D’où est née votre collaboration ?

Charlotte Libeau : Nous sommes tout simplement tombés amoureux du travail de l’autre. On intervient tous les deux auprès des enfants dans les écoles de la commune pour les initier à différentes activités artistiques. De mon côté, je suis spécialisée dans les marionnettes, leur construction et les jeux qui y sont associés.

Mikaël Chalopin : Oui absolument, notre rencontre a été marquante, et l’on a immédiatement pensé que nos compétences pouvaient être complémentaires. J’anime, pour ma part, des ateliers de théâtre, de danse mais aussi de cirque sur le temps scolaire.  

Qu’avez-vous souhaité raconter à travers ce spectacle ?

C.L. : On a imaginé une histoire où le fils du soleil et la fille de la lune se retrouvent après avoir été séparés à la naissance. C’est la dimension poétique de cette relation qui nous a beaucoup intéressés, avec ce côté artisanal de la marionnette.

M.C. : C’est un spectacle que l’on a voulu hybride, qui allie le chant et la danse. L’histoire explore des thèmes qui nous sont chers et capables de toucher le plus grand nombre, comme la recherche de l’identité et la solitude.

Comment comptez-vous faire connaître ce spectacle par la suite ?

C.L. : Nous allons continuer de le proposer dans la région, que ce soit en festival, ou lors de spectacles de rue. Les écoles restent aussi un lieu privilégié pour nous, du fait de nos activités communes et du plaisir que l’on prend à communiquer notre passion aux plus jeunes.

M.C. : Oui c’est une chance de pouvoir transmettre une passion. On prépare ce spectacle depuis près de deux mois. Il y a forcément un peu d'appréhension avant de le présenter au public mais aussi beaucoup d'excitation à dévoiler le fruit de notre travail.