Un budget visionnaire et cohérent

Au-delà, des notions financières stricto sensu c’est bel et bien de l’intérêt général de tous les laurentins dont il est question. Joseph Segura résume son contenu dès sa prise de parole : « Ce budget 2016 a été bâti dans le respect de l’engagement de l’équipe municipale et notamment de la décision de ne pas augmenter les taux d’impôts communaux et maintenir un haut niveau d’investissements tout en conservant un endettement maîtrisé. ». Malgré une baisse considérable des dotations de l’Etat, l’objectif est clair : maintenir une forte qualité de service public local vis-à-vis des Laurentins, garder une fiscalité 0% comme promis et réaliser des investissements à la hauteur des enjeux de notre ville. Le budget, acte politique de l’année, fixe les orientations à venir et les travaux en cours tout en faisant un point sur les dépenses.

On prend toute la mesure du défi que représente l’élaboration d’un budget que la municipalité veut conçu dans l’intérêt du contribuable. Un défi que le maire de Saint-Laurent-du-Var et son équipe municipale avec le concours de l’ensemble des services de la mairie, a mis un point d’honneur à relever en tenant ses engagements prioritaires : ne pas augmenter les taux d’impôts communaux, stabiliser la dette de la ville et poursuivre une politique d’investissement ciblée sur les projets structurants, la proximité et la sécurité… Les charges courantes ont ainsi diminué de 2,4 % par rapport au budget primitif 2015 alors que la masse salariale est contenue avec 1,01 % de hausse. Une démarche économe qui est le fruit d’un travail collectif initié avec l’ensemble des services municipaux, appelés à formuler leurs idées ou suggestions. « Nous mettons en place un nouvel organigramme, plus fonctionnel et opérationnel, avec une démarche de management collaboratif pour que chaque employé municipal puisse faire valoir ses compétences et s’impliquer le plus efficacement possible dans sa mission de service public », souligne Brigitte Lizée, adjointe déléguée aux Ressources humaines.

Au sein d’un budget, on retrouve des notions comme le niveau d’investissement qui témoigne du dynamisme de la commune mais aussi la maîtrise des coûts de fonctionnements qui abonde dans le sens d’une bonne gestion économe. L’acronyme barbare : AP/CP (Autorisation de Programme/Crédits de Paiement) identifie la liste des dépenses d’investissement pourtant sur plusieurs années au sein duquel l’on peut lire la dynamique d’une collectivité sur des années, sa capacité à   maintenir une vision sur son projet de ville.

« Nous avons su effectuer des choix et les prioriser dans le cadre d’un programme pluriannuel d’investissement compatible avec nos ressources. Comme vous avez pu le constater, ces projets, importants pour la commune comme par exemple l’extension du conservatoire en face de celui-ci, l’extension du cimetière Saint-Marc, ont été plusieurs fois évoqués lors de ce conseil municipal : pour solliciter des subventions auprès de tous les financeurs possibles, pour autoriser la programmation de leur financement sur plusieurs années, et maintenant dans le budget  primitif au titre des investissements de l’année 2016. » précise Jean-Pierre Bernard, élu en charge des finances communales qui a travaillé d’arrache-pied avec les services afin de proposer ce budget primitif loué pour sa sagesse.

Le maire enchaîne avec précision « Qu’il s’agisse de créer un cœur de ville au square Bènes, d’aménager notre littoral, nos berges du Var, notre caserne des pompiers, nos quartiers (les Jacquons), de mieux protéger la population avec la vidéo-protection, de réaliser une cuisine centrale pour garantir la qualité de nos restaurants scolaires au meilleur coût ou qu’il s’agisse de préparer la rénovation urbaine du futur quartier Porte de France,  la construction de nouveaux équipements sportifs plaine des Iscles et l’aménagement du Moulin des Pugets, nous répondons présents, avec 13 millions de dépenses d’investissement programmées d’ici la fin du mandat sur ces opérations ».

« De la parole aux actes : Engagement  tenu ! » termine Joseph Segura confiant mais conscient que le travail pour rendre Saint-Laurent aux Laurentins demande de la volonté et un travail de tous les instants. Les graines sont semés, il s’agit de les arroser correctement.