Berges du Var : le Département passe à l'action

Le Président du Conseil Départemental Eric Ciotti et Joseph Segura, Maire de Saint-Laurent-du-Var présentaient les travaux de débroussaillement par Force 06 avant le futur confortement de la digue de Saint-Laurent-du-Var.

Devant les élus laurentins dont Danielle Hebert qui s'est investie dans ce projet et Cyril Marro, Directeur de l'environnement et de la gestion des risques au Conseil départemental des Alpes-Maritimes ainsi que  Jean-Marie Demirdjan, Chef du service des Force 06 et prévention des incendies, les élus ont salué l'opération de débroussaillement qui sera réalisée par Force 06. Débroussaillmeent qui pose les jalons du futur aménagement des berges du Var.

L’opération s’inscrit dans la protection globale du secteur Nice Saint-Laurent-du-Var : en rive gauche, la rehausse de la digue de l’A8 et le confortement de la digue MIN-CADAM ont été réceptionnés en 2010 ; à présent, il s’agit en rive droite de renforcer la berge de Saint-Laurent-du-Var.

Pour Joseph Segura le « débroussaillement est un préambule à l’action,  l’endiguement une sécurisation faisant office de seconde étape et enfin l’aménagement de ces berges le poumon vert et bleu au sein de la porte de France ! ».

Le timing des opérations est prévu comme suit :

• Débroussaillement de la zone de chantier par Force 06 du 8 février à avril 2016
• Endiguement de juin 2016 à juillet 2017
• Aménagements paysagers à l’automne 2017

Eric Ciotti quant à lui insistait sur le fait que «la protection des populations guide l’action du Département. En effet dans le cadre du PAPI Var la digue sera confortée pour la sécurité des Laurentins et des infrastructures».

Travaux dont le montant total avoisine les 10 300 000 €.

Le Parc Naturel Départemental des rives du Var dont les berges laurentines sont parties prenantes est issu de la volonté du Président Conseil Départemental des Alpes-Maritimes et s’étend de l’embouchure du Var, avec en rive droite la commune de Saint-Laurent-du-Var, jusqu’à 20 kilomètres linéaires au nord pour une superficie totale de 583 ha. Des pistes cyclables et sentiers pédestres seront aménagés, afin de permettre l’accès à une zone inscrite à l’inventaire Natura 2000. Ce parc vient compléter la liste des parcs départementaux et leurs 4 296 hectares d’espaces préservés que compte les Alpes-Maritimes, tout en étant le seul à valoriser un patrimoine fluvial historique et culturel puisque le fleuve a été jusqu’en 1860 la frontière naturelle entre la France et le Comté de Nice. Saint-Laurent-du-Var constituait alors la porte d’entrée du territoire français, la Porte de France.

Joseph Segura envisage l’avenir et déclare :

"Interdit de berges du Var depuis des années, les Laurentins vont pouvoir se réapproprier dans un futur proche ces berges enfin libérées !" car "ces berges, ce sont une partie de Saint-Laurent qui sera rendue aux Laurentins".

Ce futur aménagement des berges du Var doit être mis en cohérence avec la vision d’un aménagement plus global reliant le Nord de la commune à son littoral, en intégrant des déplacements doux (piétonnier et cyclable). Il est réalisé en lien avec celui de Cap 3000 qui permettra  de pouvoir se rendre à pied ou en vélo depuis le centre-ville sur cette zone économique et sur notre littoral, tout en pouvant profiter de la zone ornithologique. L’aménagement du bord du Var offrira cette possibilité aux Laurentins qui pourront s’y rendre grâce aux traversées piétonnes qui seront réalisées par la Métropole sur demande de la ville.

Cet aménagement est un atout. Atout intégré dans tous les projets d’aménagement dont celui de Porte de France sur les HLM du Point du Jour (étude intégrant l’ouverture du quartier vers le Var) et celui de la Plaine des Iscles (étude intégrant la continuité en termes de déplacements  tout le long du Var depuis le Nord de la commune jusqu’à son littoral).