Révélé en 1975 par Michel Deville, il obtient en 1983 le César du meilleur espoir pour son rôle dans Family Rock de José Pinheiro. Suivront de grands rôles dans les années 80 où il tient la vedette dans Péril en la Demeure de Michel Deville ou encore dans De guerre lasse de Robert Enrico. Il a été récemment à l’affiche de Fausse note aux côtés de Tom Novembre dans une pièce de Didier Caron qui connait un grand succès populaire ainsi que dans Péril blanc en 2018, aux côtés d’Armelle Deutsch dans un film d’Alain Berliner.
Jean d’Ormesson disparait en Décembre 2017, laissant derrière lui une œuvre considérable. C’est en 2016 que paraissent les deux derniers ouvrages publiés de son vivant (Editions Gallimard) : Je dirai malgré tout que la vie fut belle et le Guide des égarés.
Christophe Malavoy lit des extraits de ces deux ouvrages, dans lesquels l'auteur s'interroge sur l'histoire, le temps et notre place dans l'univers.
Pour se défendre dans un procès qu’il s’intente à lui-même, l’auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Les aventures d’un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l’éternité, et qui nous emportera.
C’est à la question : "Qu’est-ce que je fais là ? "que s’efforce de répondre ce manuel qui n’a pas d’autre ambition que de décrire avec audace, naïveté, et gaieté ce monde peu vraisemblable où nous avons été jetés malgré nous et de fournir vaille que vaille quelques brèves indications sur les moyens d’en tirer à la fois un peu de plaisir et, s’il se peut ,de hauteur.
