Joseph Segura, maire de Saint-Laurent-du-Var lance un appel sur la base du bénévolat (gendarmes, pompiers et policiers à la retraite) et autres volontaires pour surveiller les entrées et les sorties des établissements scolaires (écoles et collèges) et d’autres lieux sensibles de la commune recevant du public.

Dès samedi 14, le maire de Saint-Laurent-du-Var avait organisé une réunion avec les élus et les services municipaux en mairie, après avoir pris attache auprès des services de l'Etat dans le prolongement de la décision du Président de la République de décréter l'état d'urgence, à la suite des terribles et meurtriers attentats de Paris.

Sur la commune, les effectifs déployés tant par la police municipale que par la police nationale sont renforcés, et des patrouilles régulières et conjointes sont organisées notamment dans le centre commercial Cap 3000.

Campagne des régionales suspendue, manifestations annulées, agendas chamboulés… Ces derniers jours, à la suite des attentats du 13 novembre, le calendrier politique a été passablement perturbé.

Dès lundi matin pourtant, Joseph Segura a rassuré, aux côtés de ses élus, les Laurentins en déployant de manière plus visible les policiers municipaux aux abords de l’ensemble des écoles de la commune.

A midi pile, la commune s’est  figée. Et soudain, comme partout en France, la mairie de Saint-Laurent-du-Var s’est arrêtée. Ce lundi 16 novembre, le pays s’est figé pour une minute de silence en hommage aux victimes des attentats de Paris. Finalement il n’est que les pendules, installées dans l’Hôtel de Ville qui ont continué d’osciller, comme preuve que la Terre continuait de tourner. Dans le fond, il était bon qu’il en soit ainsi : démontrer que notre planète est en mouvement, « n’est-ce pas une manière de lutter contre l’obscurantisme ? », s’interrogeait le maire, Joseph Segura.

La minute de silence aura duré plusieurs minutes. Ce matin, à 11 h 30, près d’ un demi-millier de Laurentins se sont rassemblés au monument aux Morts, à l’appel du maire Joseph Segura. « C’était très émouvant, témoigne Nicole, les larmes aux yeux. On ressentait vraiment ce besoin de communauté. Les réactions en France et dans le monde disent bien que ce qui se joue là ne touche pas que notre pays. C’est l’affaire de toute l’humanité ».

Réaction de Joseph Segura suite aux attentats